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Février 2021
La production du vivre
Travail, genre et subalternités
DIRECTRICES D'OUVRAGE : MOLINIER Pascale, BOURSIER Léa, MERCIER MILLOT Sophie
De nombreux travailleurs et travailleuses appartiennent à des catégories subalternes dont on n’entend généralement peu parler, y compris
dans les ouvrages consacrés à la souffrance au travail. La crise du Covid-19 a propulsé les subalternes, aides-soignantes, auxiliaires de vie, caissières, éboueurs sur le devant de la
scène publique, et l’on s’est rendu compte que leurs activités étaient essentielles. Ce travail qui confine souvent au «sale boulot » relève de la production du vivre. Les analyses recueillies
dans ce livre nous apprennent que maintenir les conditions d’un monde ordinaire qui soit vivable, en particulier pour les plus vulnérables d’entre nous, relève d’un travail invisible, silencieux et
mal jugé, mal compris. Ce travail non reconnu est souvent réalisé par des femmes et confondu avec une soi-disant nature féminine qu’il s’agit ici de déconstruire. Ce livre est fondé sur des
enquêtes empiriques et théoriques, il montre l’envers du décor, fait entendre des voix habituellement étouffées, montre la complexité de ce type de travail. Il interroge aussi les pratiques de
l’écoute psychologique et la place qu’elles accordent aux expériences subalternes.
Interview pour le CIDJ par Odile Gnanaprégassame, le 28 avril 2020
28 mars 2019
Cette journée d'étude vise à confronter les points de vue théoriques et les expériences de terrain en réunissant des psychologues, des économistes, des gestionnaires, des praticiens et des usagers de l'accompagnement des personnes souffrant de maladies psyhciques qui interviendront pour problématiser la valeur du travail dans le soin ou l'accompagnement, réalisé par des professionnels ou des pairs-aidants.
Septembre 2018
Article : Mieux vaut en rire.
Revue [petite] enfance, n°127
"Mercier Millot s'attache à ces rires qui détournent l'interdit de dire ici ce qui est inconvenant maintenant. il s'agit bien de se moquer de ce que l'on fait et de ce que l'on pense, pour dépasser l'éternel enjolivement poli qui stérilise définitivement tout propos. (...)"
Présentation de l'article de Sophie Millot par Jacques Kühni rédacteur.
Interview pour le Figaro Madame, par Raïnat Aliloiffa, le 05 septembre 2018.
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